Nationale Informationsstelle zum KULTURERBE NIKE

Des substructures de thermes datant du Haut Empire Romain ont été trouvées sous la moitié orientale de l’église St-Théodule de Sion. Les fouilles archéologiques ont révélé la présence de plusieurs pièces en maçonnerie aux épaisses fondations, dont un frigidarium avec un bassin rectangulaire et un caldarium avec un profond bassin sur base octogonale.

De plus, au sud de l’ensemble, qui comprenait encore un tepidarium, se trouvaient deux installations de praefurnium propres à envoyer de l’air chaud dans les hypocaustes des salles. D’autres pièces annexes ont également été mises au jour, dont la fonction n’est cependant pas clairement définie. La nature et le degré de richesse du décor architectural nous sont inconnus, bien que nous sachions toutefois que le bassin octogonal du caldarium était orné d’une mosaïque.

Les thermes étaient reliés à un important réseau d’égouts qui se déversaient dans la Sionne. Il paraît peu probable qu’il s’agisse de thermes d’un particulier. Il s’agit, en effet, plus vraisemblablement de thermes publics, voire d’une installation de «représentation» dans le cadre d’une résidence officielle, par exemple. Les circonstances dans lesquelles l’ensemble fut abandonné ou détruit sont encore inconnues. Il semble qu’une partie de ces installations ait été réutilisée.

Hormis les thermes de St-Théodule, le Valais, et notamment Martigny, compte plusieurs autres vestiges d’installations similaires, lieux de détente et de plaisir particulièrement appréciés par les Romains.

Des substructures de thermes datant du Haut Empire Romain ont été trouvées sous la moitié orientale de l’église St-Théodule de Sion. Les fouilles archéologiques ont révélé la présence de plusieurs pièces en maçonnerie aux épaisses fondations, dont un frigidarium avec un bassin rectangulaire et un caldarium avec un profond bassin sur base octogonale.

De plus, au sud de l’ensemble, qui comprenait encore un tepidarium, se trouvaient deux installations de praefurnium propres à envoyer de l’air chaud dans les hypocaustes des salles. D’autres pièces annexes ont également été mises au jour, dont la fonction n’est cependant pas clairement définie. La nature et le degré de richesse du décor architectural nous sont inconnus, bien que nous sachions toutefois que le bassin octogonal du caldarium était orné d’une mosaïque.

Les thermes étaient reliés à un important réseau d’égouts qui se déversaient dans la Sionne. Il paraît peu probable qu’il s’agisse de thermes d’un particulier. Il s’agit, en effet, plus vraisemblablement de thermes publics, voire d’une installation de «représentation» dans le cadre d’une résidence officielle, par exemple. Les circonstances dans lesquelles l’ensemble fut abandonné ou détruit sont encore inconnues. Il semble qu’une partie de ces installations ait été réutilisée.

Hormis les thermes de St-Théodule, le Valais, et notamment Martigny, compte plusieurs autres vestiges d’installations similaires, lieux de détente et de plaisir particulièrement appréciés par les Romains.